Toute ma vie, j’ai fait ce qu’on attendait de moi : être studieux à l’école, apprendre l’allemand, le latin et le grec pour être dans les meilleures classes, faire les activités extra-scolaires qu’il faut, fréquenter les bonnes personnes… Toute ma vie, j’ai fait ce que la société attendait de moi : consommer, travailler 12h/jour pour pouvoir consommer encore plus, et ne jamais me plaindre.
J’ai passé 15 ans à travailler dans un environnement ultra stressant. Jusqu’au jour où j’ai compris que ce n’était pas mon environnement qui était stressant, mais ma façon de l’appréhender. J’ai réalisé que les émotions que je n’affrontais pas (frustration, colère, tristesse…), loin de disparaître, s’accumulaient en moi. Je vivais ma vie en mode automatique, comme un robot.
Après avoir passé plusieurs mois à lutter contre moi-même, à ignorer l’évidence et ma voix intérieure, le confinement est arrivé. Cette période difficile et autoritariste, en contradiction avec toutes mes convictions, s’est révélée être une bénédiction. Seul avec mes pensées, j’ai dû arrêter de m’agiter pour éviter de sombrer.
J’ai tout quitté. Paris, l’industrie du luxe, pour me créer une nouvelle vie. J’ai choisi de me former à la naturopathie, la nutrition, la micronutrition et la phytothérapie. En tant que naturopathe, j’ai accompagné des sportif·ve·s, des cadres supérieur·e·s et des dirigeant·e·s. Tout semblait bien se passer, mais quelque chose en moi résistait, appelait à l’attention.
Je me suis rendu compte que je vivais encore dans le contrôle : de mon alimentation (j’ai été vegan pendant 10 ans), de mon corps (sport intensif quotidien), de mon image. Cette volonté de contrôle masquait un profond manque de confiance en moi et en l’orchestration de la vie.
Je n’avais jamais vraiment travaillé sur moi-même, souvent en me faisant passer après les autres, cherchant désespérément leur amour. Je voyais le travail sur soi comme un exercice égocentrique, me demandant souvent de quoi je me plaignais alors que d’autres vivaient bien pire.
J’ai compris que tout passe par soi, que notre vie reflète ce que nous projetons. Comment être aimé si on ne s’aime pas soi-même ? J’ai décidé de vivre une vie d’Amour et de bienveillance, réalisant que cela commence par moi. Pourquoi ne pas me donner le même Amour que je donne à ma fille, à mes parents, à mon frère, à mes amis ? L’Amour de soi, loin de l’égocentrisme, permet de poser ses limites, de se faire respecter, de prendre sa juste place.
Petit à petit, j’ai appris à accueillir ce qui est (plutôt que de parler de lâcher prise), à m’aimer vraiment, à écouter mon corps et mon cœur, à respecter mes besoins. J’ai choisi de vivre avec le cœur plutôt qu’avec le mental. Tout ce qui est fait avec le cœur est juste, même si ce n’est pas le chemin le plus facile. Je ne dirige plus ma vie, j’écoute mes ressentis, je me laisse porter par l’Amour. Je n’ai plus d’objectifs, seulement des aspirations. Je ne fais plus pour faire, je suis pleinement et entièrement. Je fais ce qui m’anime, ce pour quoi je suis incarné sur cette planète. Je fais confiance à l’Univers.
Je suis. Tout simplement. Je n’ai personne d’autre à Être que moi-même. Longtemps, je me suis défini par ce que je faisais : mon travail, des activités sportives ou artistiques… Mais rien de ce que j’ai pu faire auparavant ne peut vraiment me définir. Tout ce que j’ai fait, tout ce que j’ai vécu, tout ce que j’ai affronté, tout ce que j’ai traversé, a contribué à forger, en partie, qui je suis aujourd’hui. Pour autant, tout cela est encore bien loin de pouvoir véritablement définir qui je suis.
À présent, je ne fais que ce qui m’anime. En latin, anima signifie l’âme. Je ne fais que ce pour quoi mon âme s’est incarnée sur cette Terre. Je vis cette expérience d’incarnation, sachant que je suis ici pour apprendre et pour enseigner. Je suis ici pour accompagner d’autres âmes à vivre pleinement leur expérience d’incarnation.
Je ne cherche pas à te convaincre. Je ne cherche à convaincre personne. Si tu décides d’être accompagné, c’est que je dois t’accompagner, et tu n’as pas besoin d’être convaincu·e pour cela, tu le sais déjà au fond de toi.
Parce que nous sommes tous différents, avec notre propre histoire et notre parcours unique, chaque accompagnement que je propose est personnalisé.